Laure Helfgott dirige Zenon&Co, une agence de coaching qui aide les organisations et leurs dirigeant(e)s à développer leur créativité et leur résilience pour mieux appréhender le changement. Également professeur à l’ESCP Europe, coach et musicienne, elle partage avec Beeshake son regard sur le leadership, la transformation digitale des entreprises et la musique.

Elle nous explique notamment que les dirigeants doivent apprendre à être aussi bons dans le leadership que dans le followership :

Leadership et transformation digitale des entreprises – Apprendre ou désapprendre ?

Je dirais désapprendre d’abord. À l’ère de la transformation des dirigeants, il y a vraiment des choses à désapprendre dans les réflexes. On commence par désapprendre un certain nombre d’habitudes pour ensuite en apprendre des nouvelles. Des habitudes plus souples, avec de la collaboration et de nouvelles façons de penser.

Leadership et transformation digitale des entreprises – Leadership ou followership ?

Leadership évidemment. C’est ce vers quoi on tend : être capable d’embarquer ses équipes. Followership également ! Il y a quelque chose d’extrêmement puissant dans les groupes de jazz, c’est cette capacité lorsque l’un fait un solo, que les autres soient en support de ce solo. Et le support est aussi important que le solo, et inspire le solo. Donc il faut être capable de jongler alternativement entre leadership et followership.

Leadership et transformation digitale des entreprises – Jazz ou classique ?

Mon coeur ne balance pas, c’est les deux ! Dans les entreprises, je pense que le jazz a vraiment quelque chose de très inspirant. Dans le leadership distribué et dans la capacité à improviser ensemble.

Leadership et transformation digitale des entreprises – Soft skills ou hard skills ?

Il y a quelque chose en ce moment qui se joue sur les soft skills, sur la capacité à interagir avec l’autre, à créer des dynamiques d’équipes efficaces. C’est un vrai enjeu, il y a des études qui ont été menées là-dessus par des chercheurs, notamment sur l’entrepreneuriat. On voit que dans certains secteurs, les entrepreneurs qui réussissent le mieux sont ceux qui ont les soft skills les plus développées.

Leadership et transformation digitale des entreprises – Improvisation ou process ?

Improvisation mesurée !

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