Les salariés cherchent à donner du sens à leur travail et gagner en responsabilité. Dans ce contexte, le management participatif prend de l’ampleur. Cette approche consiste à impliquer les collaborateurs dans la prise de décision et la résolution d’irritants. Elle valorise la participation active et la collaboration de tous les membres de l’organisation.
Comme le précise cet article, le management participatif implique de développer des relations à long terme entre managers et managés. Le principe ? Toutes les personnes concernées par une problématique donnée se mettent à dialoguer ensemble. Le but étant de miser sur l’intelligence collective afin d’améliorer la productivité individuelle et la performance globale. Les collaborateurs participent ainsi à la vie de l’entreprise sur un mode gagnant-gagnant.
Le management participatif est donc un exercice d’intelligence collective. En effet, il est étroitement lié au partage d’expertise et d’expérience, au feedback terrain, à l’émergence d’idées, de bonnes pratiques et de projets innovants.
Ainsi, les managers « participatifs » favorisent un environnement de travail qui encourage la créativité et l’innovation. Tout en veillant à ce que les idées de chacun soient entendues. Ils encouragent la participation des collaborateurs pour booster la collaboration et la prise de décision collective. La contribution de chacun est essentielle pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Les résultats sont alors plus efficaces et plus durables.
Quels sont les enjeux du management participatif ?
En premier lieu, le management participatif repose sur la communication et la confiance entre le management et les collaborateurs. Cette relation doit être mutuelle pour que cela puisse fonctionner efficacement.
Ainsi, l’enjeu est de ne laisser personne sur le bord de la route. Il faut mobiliser tous les collaborateurs autour de projets, d’objectifs et de valeurs communes. Chacun doit sentir qu’il fait partie d’un tout et que ses opinions et ses propositions comptent. Et ce, autant que celles des autres salariés de l’entreprise.
Le management participatif prône aussi l’idée que ce sont les personnes sur le terrain qui sont les mieux placées pour résoudre des irritants. Autrement dit, comme on le dit souvent chez Beeshake, « c’est celui qui fait, qui sait ». Les collaborateurs doivent échanger, partager et se comprendre afin de tendre vers une solution satisfaisante face aux problèmes.
Le rôle du manager est bien sûr primordial. C’est à lui de laisser plus de liberté et de latitude dans l’exécution des tâches. Il permet ainsi à chacun de s’élever, et de développer ses compétences individuelles aussi bien que son esprit d’équipe (soft skills).
Cette méthode laisse une grande autonomie aux collaborateurs. Il est donc pertinent de mettre en place des indicateurs et des mesures de vérification. Ces indicateurs peuvent être bien sûr co-construits avec les collaborateurs.
Quelles sont les facteurs de réussite ?
Le management participatif bouscule les méthodes de travail. Et pour que chacun puisse se l’approprier, il est important de connaître quelques facteurs de réussite.
1- Développer une culture d’entreprise ouverte à la participation
Le management participatif concerne toutes les parties prenantes de l’entreprise et doit être compris de tous. Cette culture de l’innovation collaborative doit être partagée par tous. En effet, l’entreprise doit constituer un environnement de confiance, propice à la collaboration et à la proposition d’idées.
2- Définir les objectifs du management participatif
Quelle est la direction dans laquelle l’entreprise se dirige ? Quel est le rôle de chaque collaborateur ? Les attentes de chacun doivent être clarifiées afin d’encourager une collaboration saine, renforcer l’esprit d’équipe et la culture d’entreprise participative.
3- Impliquer les collaborateurs dans la prise de décision
Les collaborateurs doivent avoir la possibilité de participer aux prises de décisions stratégiques. Cela peut se faire via des sondages, des hackathons ou des appels à idées, par exemple. Des moments d’échanges et de partages sont indispensables. En effet, ce sont ces moments qui vont permettre de stimuler l’émergence d’idées et de solutions pour répondre aux irritants.
4- Communiquer régulièrement
Afin d’encourager la proposition d’idées et le feedback, le management participatif nécessite une communication régulière. Par exemple, une communication sur les résultats d’une action, ou les prochaines actions à venir. C’est cette régularité qui permet de maintenir l’engagement et l’implication des collaborateurs.
5- Mesurer les résultats
Il est important de mesurer les retombées du management participatif et de l’élan collectif afin d’apporter des axes d’amélioration éventuels. Les collaborateurs peuvent d’ailleurs être impliqués dans la mesure de la réussite. En effet, il est très important pour eux de connaître l’impact de leur participation.
Quels sont les bénéfices du management participatif ?
Cette méthode est vouée à profiter pleinement à l’entreprise et aux collaborateurs, qui en tirent de nombreux avantages.
D’abord, le management participatif améliore considérablement le bien-être au travail. En effet, cette pratique permet une meilleure communication, plus de transparence et une meilleure motivation des équipes. Car l’ambiance est positive et motivante, autour d’un manager-leader !
Ensuite, le management participatif permet de réduire le turn-over. En effet, on remarque souvent une corrélation entre un turn-over élevé et des pratiques managériales jugées mauvaises. Ainsi, avec un management plus participatif, le collaborateur est revalorisé de par son implication. Sa mission au sein de l’organisation prend plus de sens. Et enfin, il gagne en autonomie, en flexibilité et en confiance en lui. Bref, autant de facteurs qui permettent de réduire le turn-over.
Le management participatif est également lié à une augmentation de la productivité. De fait, grâce à une collaboration plus efficace, il permet à l’entreprise d’atteindre plus facilement les objectifs fixés. Les équipes travaillent en co-construction et sont plus productives, souvent dans une atmosphère inspirante. La responsabilité collective est encouragée en donnant à tous la possibilité de tirer les leçons des échecs et trouver des moyens de s’améliorer en équipe.
Enfin, tous les collaborateurs étant sur le même pied d’égalité, le management participatif booste la confiance et stimule la créativité. En valorisant les expériences vécues par chacun, il permet d’identifier de nouveaux leaders et de faire évoluer les collaborateurs. L’entreprise s’appuie ainsi davantage sur ses forces internes en favorisant l’évolution qui repose sur des valeurs communes.
Beeshake vous accompagne dans le développement de votre management participatif en plaçant vos collaborateurs, comme les premiers acteurs dans la proposition d’idées et de solutions innovantes !