Dans de nombreuses organisations, la RSE démarre fort : un bilan carbone, des engagements publics, quelques projets emblématiques, une communication enthousiasmante. Puis, au bout de 12 à 24 mois, la dynamique ralentit. Les équipes se démobilisent, les actions patinent, les indicateurs stagnent.

Cet essoufflement est rarement lié à un manque de conviction. Il provient plutôt d’un écart structurel : les entreprises lancent la RSE comme un projet, alors qu’elle doit fonctionner comme un système vivant, animé, évalué et réinventé en continu.

Découvrez dans cet article un cadre stratégique, opérationnel et réplicable, utilisable immédiatement dans votre organisation.


Bannière RSE - Guide Pratique RSE

Les causes majeures de l’essoufflement des démarches RSE

1- Une stratégie RSE perçue comme descendante ou éloignée du terrain : Lorsque les collaborateurs n’ont pas l’occasion de contribuer, la RSE devient un sujet “porté par la direction” — et non une transformation partagée.

2- Manque de visibilité sur les résultats et les bénéfices concrets : Sans indicateurs lisibles, la perception interne est simple : “On fait des choses… mais on ne voit pas l’impact.” Le manque de pilotage réduit mécaniquement la motivation.

3- Les actions RSE ne sont pas intégrées aux priorités métiers : Les collaborateurs ont leurs objectifs opérationnels. Si la RSE n’est pas connectée à ces objectifs, elle reste “en plus”.

4- Absence de gouvernance claire et durable : Pas de rôle moteur, pas d’animation continue → la dynamique retombe.

5- Trop d’initiatives dispersées : Accumuler des micro-projets sans cadre cohérent éparpille l’énergie et génère de la confusion.

6- Un manque de reconnaissance ou de valorisation de l’engagement : Participer à la RSE doit être perçu comme un acte valorisé, pas comme une bonne volonté invisible.

Les 7 leviers pour maintenir une dynamique durable

Pérenniser une démarche RSE - Infographie

1- Structurer une gouvernance RSE claire et lisible

🎯 Objectif – Donner de la stabilité à la démarche. Une gouvernance claire garantit que les projets avancent, que les décisions sont prises au bon moment, et que chacun connaît son rôle.

🚀 Exemple Créer un comité RSE opérationnel avec un rôle précis pour les ambassadeurs : collecte des besoins terrain, relais des initiatives, suivi des KPIs.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Centralisation des contributions, consolidation des remontées terrain des ambassadeurs et pilotage continu via des tableaux de bord partagés. La gouvernance devient visible, fluide et connectée au terrain.

[Lire aussi – Comment créer un réseau d’ambassadeurs pour fédérer vos équipes et développer la collaboration à grande échelle ?]

2- Installer une participation continue grâce à l’intelligence collective

🎯 Objectif – Éviter le cycle “fort au lancement, faible le reste du temps”. Une RSE participative maintient un flux constant d’idées, de bonnes pratiques et de retours d’expérience.

🚀 Exemple – Lancer une campagne d’idéation trimestrielle : “Comment réduire nos déchets ?”, “Comment améliorer l’inclusion ?”, etc.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Challenges et défis thématiques pour collecter les idées, les commenter, voter et repérer rapidement les plus prometteuses. Cette mécanique simple crée un réflexe de participation et évite la démobilisation progressive

Bannière Fiche Pratique RSE

3- Relier systématiquement la RSE aux enjeux métiers

🎯 Objectif – Faire de la RSE un levier business, pas un programme parallèle. Lorsque les projets répondent à des enjeux opérationnels, la dynamique ne s’essouffle plus.

🚀 Exemple – Associer la RSE au service logistique pour réduire les emballages inutiles et diminuer simultanément les coûts de transport.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Avec la priorisation par matrice impact/faisabilité, Beeshake rend visible la valeur opérationnelle des initiatives et aide les métiers à identifier les bénéfices directs. Résultat : l’adhésion augmente naturellement.

4- Piloter avec des indicateurs simples et motivants

🎯 Objectif – Rendre le progrès visible. Quand les collaborateurs voient l’impact, ils restent engagés.

🚀 Exemple – Mettre en place un “score RSE” trimestriel : avancement climat, inclusion, bonnes pratiques, projets déployés.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Statistiques d’engagement et suivi d’avancement projet. Chaque initiative peut être mesurée, de la participation jusqu’à l’impact final. La visibilité est immédiate.

5- Valoriser les réussites et contributions

🎯 Objectif – Créer un cercle vertueux : plus on valorise, plus les collaborateurs participent.

🚀 Exemple – Organiser chaque trimestre un “coup de projecteur RSE” mettant en avant 2 top contributeurs.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Système de gamification avec badges et classements.

[Lire aussi – Comment la reconnaissance des collaborateurs stimule l’innovation durable]

6- Installer une démarche d’amélioration continue

🎯 Objectif – Transformer la RSE en mouvement permanent, pas en suite d’actions ponctuelles. La dynamique vient de la cadence d’apprentissage.

🚀 Exemple – Passer d’une logique “plan → action → communication” à une logique “observer → co-construire → expérimenter → mesurer → ajuster”.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Observer (remonter des irritants), co-construire (campagnes d’idéation), expérimenter (suivi des projets), mesurer (statistiques intégrées), ajuster (feedback en continu).

7- S’appuyer sur un outil structurant pour orchestrer la démarche

🎯 Objectif – Éviter la dispersion. Un outil dédié centralise les initiatives, l’engagement, les résultats et l’animation.

🚀 Exemple – Une entreprise qui utilise plusieurs canaux (email, intranet, Excel, réunions) finit par perdre la vision globale et la dynamique.

🐝 Concrètement sur Beeshake – Tout se trouve en un seul endroit : idées, projets, votes, bonnes pratiques, statistiques, challenges participatifs. L’engagement devient beaucoup plus facile à piloter, et la démarche gagne en cohérence… donc en longévité.

Exemple concret : Cospirit Groupe mobilise ses collaborateurs pour une RSE durable avec Beeshake

Pour Cospirit Groupe, agence média indépendante de plus de 200 collaborateurs, la RSE ne peut pas être un plan construit uniquement par la direction. Le défi était clair : embarquer l’ensemble des collaborateurs, sur plusieurs sites, autour d’une stratégie RSE vivante, collective et durable.

Pour éviter l’essoufflement de la démarche, Cospirit a activé quatre leviers essentiels :

  • Co-construction et gouvernance partagée : Cospirit a lancé EcoSpirit, un programme où des groupes de travail volontaires s’emparent de sujets RSE et proposent des actions concrètes.
  • Intelligence collective à grande échelle : Lors d’un forum ouvert, la moitié des collaborateurs a co-construit le plan de développement à 5 ans, révélant la croissance durable comme thème prioritaire.
  • Animation continue et diffusion de bonnes pratiques : tous les projets RSE sont présentés, enrichis, discutés. Les collaborateurs disposent d’un espace avec des contenus pédagogiques et capsules d’acculturation, d’un espace d’idéation en continu, des espaces de groupes de travail par thématiques.
  • Reconnaissance et valorisation des contributions : Les initiatives sont visibles sur la plateformes, accessibles et mises en avant lors de réunions mensuelles.

Résultats :

  • 75% d’engagement
  • 5 groupes de travail autour de thématiques RSE en lien avec le plan stratégique
  • 30% des collaborateurs volontaires impliqués dans les projets RSE déployés

Lire le cas en intégralité


Conclusion – Prêt à pérenniser votre démarche RSE ?

Éviter l’essoufflement des initiatives RSE n’est pas qu’une question d’enthousiasme initial. C’est une ingénierie de l’engagement : une combinaison d’intelligence collective, de gouvernance robuste, de pilotage précis et de valorisation humaine.

Les entreprises qui réussissent sont celles qui transforment la RSE en mouvement participatif structuré – et non en programme à durée limitée.

Et si on vous montrait concrètement ? Prenez 30 minutes de votre temps !


FAQ – Pérenniser une démarche RSE

Pourquoi les démarches RSE s’essoufflent-elles généralement au bout de 2 à 3 ans ?

Parce que la dynamique initiale repose souvent sur l’enthousiasme, mais pas sur un système durable de gouvernance, d’animation et de pilotage.

Comment maintenir la motivation des collaborateurs ?

En leur donnant un rôle actif grâce à l’intelligence collective, en valorisant leurs contributions et en montrant l’impact réel de leurs actions.

Quels KPIs suivre pour éviter l’essoufflement ?

Engagement interne, nombre d’initiatives mises en œuvre, impact mesurable (CO₂, inclusion, gains), participation aux ateliers, satisfaction.

Comment intégrer la RSE aux priorités métiers ?

En identifiant des irritants, des leviers de performance et des projets où la RSE crée de la valeur directement observable pour les équipes.

Une plateforme comme Beeshake est-elle réellement utile ?

Oui : elle structure la participation, centralise les initiatives, mesure l’impact et maintient une animation continue indispensable pour éviter l’essoufflement


Ophélie André

Ophélie André – Responsable Communication & Marketing – Beeshake

Passionnée par la communication digitale et le marketing, Ophélie a évolué dans des environnements variés qui lui ont permis d’affiner son expertise en stratégie de contenu, marketing digital et engagement collaboratif. Elle aime mettre son énergie et sa créativité au service de projets qui rassemblent, donnent du sens et valorisent la force du collectif.

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